Rôle des personnages incarnables

Voici un récapitulatif des rôles qu'il est possible d'incarner et leur particularité. Ce guide est une synthèse des fonctions énoncées dans le contexte. Il ne s'agit que des grandes lignes, libre à vous de développer davantage ces spécificités.

Pour une définition plus complète des geishas/maikos/servantes c'est par ici.
Pour une définition plus complète des samouraïs/daimyos/rônins/paysans/commerçants par là.

/!\ N'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux spécificités des rôles en fonction du clan que vous choisissez. Pour plus d'informations voici le lien !

Les Dames d'abord ~



Geisha


Les geishas sont des femmes ayant atteint une certaine maturité. Leur âge excède généralement les vingt ans et elles sont considérées comme reponsables. En effet, elles ne dépendent plus d'une quelconque "grande-soeur" mais elles continuent d'être sous l'autorité de leur okiya.
Leur but principal est de préserver leur réputation en se rendant aux zashiki, en assistant à des représentations artistiques, en préservant une certaine clientèle et en s'assurant qu'elles gagnent suffisamment leur vie pour permettre à leur okiya de subsister et de lui accorder les soins nécessaires.
Certaines chercheront à être les meilleures dans le but de se faire adopter par leur okâsan. D'autres décideront d'accroître leur prestige pour valoriser leur clan. Mais aussi, il n'est pas rare que certaines, ayant été contraintes à devenir geishas, travaillent dans le but de s'acquitter de leur dette envers l'okiya afin de regagner leur liberté.

Maiko


Les maiko sont de jeunes geishas qui viennent d'entamer leur formation. Elle dépendant à la fois de l'okiya mais aussi de leur "grande-sœur" qui s'occupe de leur éducation. Cette dernière achevée, elles deviennent ainsi geisha à leur tour.
Qu'elles soient maladroites ou naturellement talentueuses, elles sont toutes promises à devenir un jour une femme de renommée. Pour accroître leur popularité, ces jeunes demoiselles se rendent à tous les événements susceptibles de jouer en leur faveur.
Elles doivent avant toute chose servir les intérêts de leur okiya et de leur clan. Elles sont sont l'autorité de leur "grande-sœur" et en aucun cas l'une d'entre elle n'est libre de quitter l'okiya de son propre chef ou de prendre des décisions importantes seule.


Servante


Les servantes sont des jeunes filles trop immatures pour devenir geisha. Elles sont néanmoins accueillies dans les okiya dans le but de devenir un jour une maiko. Leur rôle consiste à s'occuper des geishas dans leur préparation et à servir d'assistantes à l'okiya. Ce service est une façon de compenser la dette engendrée par leur éducation.
En effet, celles-ci suivent une éducation rigoureuse dans le but d'apprendre les fondements du métier. Elles doivent ensuite attendre un certain âge avant que leur okâsan les place sous la tutelle d'une "grande-soeur" où elles deviendront maiko par la suite.


Okâsan


Les okâsans sont littéralement les mères de l'okiya. Ce sont elles qui sont responsables de l'intégralité des faits et gestes des personnes vivant sous leur toit. Elles gèrent aussi bien les économies que les filles prises en charge par l'okiya. Leur rôle est de préserver le prestige ou de le magnifier à travers les charmantes créatures sur qui elles exercent leur autorité. Ainsi, ce sont elles qui décident des choix que feront les geishas, du simple choix d'un kimono à la sélection de son danna. Cette étape est particulièrement importante car des dannas riches ou de haut rang peuvent apporter bon nombre d'avantages politiques et financiers.


Le client est roi ~


Les clients sont souvent des hommes riches ou venant d'un milieu social ou politique assez favorisé pour leur permettre de fréquenter l'univers noble des geishas. Ils doivent contribuer à l'investissement des zachiki en plus de leurs propres affaires financières. Il n'est pas rare qu'ils offrent des cadeaux aux geishas et aux maiko aussi bien pour leur image que pour la galanterie.
Ils peuvent être célibataires ou mariés, galants ou non, du moment qu'ils sont prêts à financer les lieux et les événements fréquentes par les geishas, ils ont la permission d'écumer les maisons de thé et tout autre luxes réservés aux geishas et leurs clients.



Daimyo


Il s'agit du plus haut rang de la noblesse placé directement après le Shogun. Ce dernier place des daimyos à la tête de territoires qu'ils doivent gouverner qui sont par la suite appelés domaines. Ils doivent gérer les tensions qu'ils entretiennent avec les autres clans, l'économie de leur territoire, les affaires militaires mais également s'assurer d'avoir le meilleur prestige possible grâce aux okiyas et leurs geishas.

Samouraï


Les samouraïs sont très respectés puisqu'ils constituent la classe dirigeante. Ce sont à la fois des soldats qui ont reçu une éducation militaire très stricte et des fonctionnaires. Ils servent leur Daimyo et doivent s'assurer que le prestige du territoire soit sauvegarder, partir en mission sur les ordres de leur seigneur et gérer les débordements causés par un climat de tensions.

Rônin


Le samouraï ne s'estimant plus digne de l'être doit réaliser le seppuku (hara-kiri) sinon il devient alors un rônin errant sans maître et sans cause. Les rônins sont d'anciens samouraïs exclus de la société japonaise féodale, pour plusieurs raisons : la mort de leur seigneur, leurs propres fautes ou leur défaite au combat. Humiliés par leur rang, la plupart des rônins décidèrent de s'octroyer un territoire à leur tour dans le but de dépasser les clans officiels. Ils ont eut aussi reçu l'éducation militaire des samouraïs et sont pour la plupart contre le régime actuel.

Paysan


Il s'agit d'une classe extrêmement respectée puisqu'ils sont au sommet du peuple et relativement riches. Ils sont l'équivalent des bourgeois de notre société mais sont appelés "paysans" puisqu'ils sont rattachés à leur terre.

Commerçant/Artisan


La condition des commerçants et artisans varie selon le domaine de compétence de chacun. Les marchands de soie ou d'armes se placent par exemple à la tête de leur clan par leur richesse et leur influence. D'autres plus modestes, au métier plus physiques, sont tout autant respectés mais leur salaire n'est pas celui d'un fabriquant de kimonos de renommée.