Manami Kinuko Administratrice & fondatrice
Messages : 80 Date d'inscription : 23/11/2009 Age : 29
Feuille de personnage Âge {RPG}: Vingt ans, dans la fleur de l'âge. Divers: Clan: Heian-Kyo (Kyôto)
| Sujet: Contexte : Histoire Mer 14 Mai - 19:59 | |
| Kyôto a longtemps été la capitale impériale mais le Shogunat fit perdre à la ville son rôle de centre politique et administratif au profil d'Edo, lieu de résidence des Shoguns. Impuissante, la ville tenta de conserver sa réputation de capitale impériale en exhibant toute sa richesse culturelle. Afin de mener à bien sa politique, le Shogun plaça à la tête de Kyôto un Daimyo. Envieux de ce privilège, d'autres villes s'insurgèrent dans le but d'être elles aussi reconnues comme domaine officiel. Le gouvernement prit alors la décision de placer des Daimyos à la tête de nombreuses provinces. Le Shogun, guidé par sa cupidité, avait alors pour objectif de faire du Japon une suprématie. C'est ainsi qu il déclara qu'il saurait récompenser ses meilleurs vassaux à l'aide d'or, de privilèges mais surtout davantage de liberté. S'en suivit alors un climat de tensions et de guerres où chaque Daimyo tentait d'écraser son voisin à l'aide de la force brute ou de techniques peu scrupuleuses. Les domaines ne devinrent dès lors plus des subdivisions d'états mais des clans bien distincts avec des projets divergents. Kyôto voulait reprendre sa place aux yeux du Shogun qui avait déserté l'ancienne capitale pour Edo. L'ennemi direct de la ville était le domaine Owari situé à Nagoya. Ce dernier était connu pour l'abondance de ses richesses et avait pour majorité d'anciens commerçants ou des artisans de renommé. Puisque les lois empêchaient la majorité de la population à afficher ouvertement leur aisance comme auraient put le faire le Daimyo et ses Samouraï, la ville de Nagoya se battait dans le but d'acquérir plus de libertés en démontrant qu'ils pouvaient dépasser une ville traditionnelle comme Kyôto qui fut autrefois l'exemple du pays. Dans l'ombre, les Rônins, lésés et humiliés par le Shogunat se rassemblèrent avec une rancœur commune dans l'espoir de tirer avantage de ces querelles qui fragilisaient la politique du pays. Nombreux d'entre eux se convertirent dans le banditisme en devenant des mercenaires. Leur force s'amplifiait à l'image de leur ambition et ces derniers finirent par chasser les traditionalistes en faveur du Shogunat et des Daimyos pour rejoindre le domaine de Mito connu pour loger une majorité de révolutionnaires. Dépassé par les événements et la violence qui régnait sur ses terres, le Shogun proscrit l'usage de la force brute afin d'éviter qu'une guerre n'éclate. Il ne fit pas cesser en revanche les rivalités déjà bien installées entre les clans. Une ville, pour se faire valoir aux yeux du Shogun devait se démarquer par ses richesses et son prestige social. Le prestige social s'affirmait par la qualité des commerces mais surtout par la réputation des Okiyas. En effet, la condition des geishas prit un tournant inédit dans l'histoire. Puisque les Okiyas étaient devenues le seul moyen légal d'affirmer sa supériorité en dehors des bien matériels et de l'or, elles étaient utilisées à des fins politiques pour dissimuler des actes qui eux ne l'étaient pas. Cet enjeu politique prit une telle ampleur que certaines maisons choisissaient leurs Danna en fonction de leur hiérarchie afin de permettre aux geishas de tirer les ficelles en influençant les hommes sur leur politique. C'est ainsi qu'une période de violence directe céda la place à une période de doutes, de troubles, de trahisons et de mensonges. Si certaines Okiyas n'étaient qu'un moyen d'affronter indirectement ses ennemis, les femmes tirèrent avantage de la situation en s’octroyant plus de pouvoirs puisqu'elles représentaient actuellement le prestige de leur clan. Au milieu d'un monde où la rivalité se fait reine, où la beauté des femmes peut être assassine et l'honneur insuffisant, saurez-vous trouvez votre place ? Serez vous l'étincelle qui déclenchera la guerre ou resterez-vous loyal jusqu'au bout ? Relaxez-vous, le destin est dans le creux de votre main. En attendant de répondre à toutes ces questions, prendriez-vous un peu de thé ? ♥ | |
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